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PIC DU MAUBERME - PIC DE L'HOMME - MAIL DE BULARD - TUC DES CAGONILLES (876-877)

FRONTIERE DU PORT D'URETS AU MAIL DE BULARS

ARIEGE - LEZ-RIBEROT

03-04/10/2016

Trace gpx : 876 Bocard d'Eylie - Pic de Maubermé - Port d'Urets

Trace gpx : 877 Port d'Urets - Mail de Bulard - Bocard d'Eylie
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CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH

Bocard d'Eylie - Pic de Maubermé - Port d'Urets

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Image flottante   A partir du Bocard d’Eylie, continuer sur la piste vers le Cirque de la Plagne. Après 30 minutes de marche environ, quitter la piste pour prendre sur la gauche le sentier du Port d’Urets. L’ensemble du parcours étant bien balisé, panneaux et marquages, il n’y a aucune difficulté à le suivre.
Au Port d’Urets, il reste encore une bonne heure pour atteindre le sommet du Pic de Maubermé. Du port prendre sur la droite sur le versant espagnol et suivre le chemin cairné jusqu’au sommet.
Retour au Port d'Urets pour une nuit dans la cabane.

POINTS CARACTERISTIQUES DU PARCOURS

Bocard d'Eylie 910 m - Barrage d'Urets 1947 m - Port d'Urets 2512 m - Pic de Maubermé 2880 m - Port d'Urets 2512 m

🕖  :  09h00   /  Météo  :  🌞🌞🌞🌞⛅
 :  17.600 km   /  Intérêt  :  ❤  ❤  ❤  ❤  ❤
 :  2005 m   /  Terrain  :   Piste, sentiers
 :  405 m   /  Matériel  : 
 :  5h40   /  Equipement  :   Bivouac
 :  2h45   /  Difficulté  :   Sans
 :  8h25   /  Topo  :   Carte IGN, Google Earth

PHOTOS PREMIER JOUR

CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH

Port d'Urets - Mail de Bulard - Bocard d'Eylie

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Image flottante   Du Port d’Urets partir vers l’est sur la crête frontière en direction du Pic de l’Homme que l’on atteint assez rapidement. Du Pic de l’Homme revenir vers l’ouest toujours en suivant la frontière et obliquer au nord-ouest, descendre au mieux au Col de l’Homme, assez raide. Ensuite le parcours jusqu’au Mail de Bulard en passant par les différents pics ne présente pas de difficulté.
Par contre la descente entre le Mail de Bulard et le Tuc de la Coume de Lauze par l’arête nord, rocheuse, sans être très difficile demande de bien faire attention au cheminement à suivre. Tout en restant au plus près du fil de l’arête naviguer au mieux sur ses deux côtés. Du Tuc de la Coume de Lauze jusqu’au Col de l’Arech la descente devient plus facile. Du col descendre vers l’ouest par le GR 10 jusqu’au Bocard d’Eylie.

POINTS CARACTERISTIQUES DU PARCOURS

Port d'Urets 2512 m - Pic de l'Homme 2713 m - Col de Pic de l'Homme 2567 m - Pic des Couloumès 2648 m - Col de Villeneuve 2532 m - Pic de Villeneuve 2593 m - Mail de Bulard 2750 m -
Tuc de la Coume de Lauze 2489 m - Tuc de Cagonilles 2196 m - Col de l'Arech 1832 m - Bocard d'Eylie 910 m

🕖  :  09h25   /  Météo  :  🌞🌞🌞🌞🌞
 :  14.450 km   /  Intérêt  :  ❤  ❤  ❤  ❤  ❤
 :  535 m   /  Terrain  :   Sentier, crête
 :  2135 m   /  Matériel  : 
 :  6h30   /  Equipement  :   Bivouac
 :  0h50   /  Difficulté  :   F / I
 :  7h20   /  Topo  :   Carte IGN, Google Earth

PHOTOS DEUXIEME JOUR

CARTE POUR LES DEUX JOURS

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CARTE IGN CARTE ROUTIERE

AUTRES PARCOURS PROCHES Bocard d'Eylie - Pic de l'Har - Pic de Crabère - Tuc de Bouc - Bocard d'Eylie Cap de l'Empaillou - Tuc de la Pale - Pic de Courbayran


UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE

Image flottante  HENRY RUSSELL : NOTES PAR VOIES ET CHEMINS A TRAVERS LE NOUVEAU MONDE   Cette courte relation de voyage dans le Nouveau Monde que fait paraître le jeune Henry Russell-Killough en feuilleton dans le "Mémorial des Pyrénées" en 1858 - puis à compte d'auteur en 1859 -, est un "avant-goût" de ce qui sera toute l'existence de cet irlando-gascon né à Toulouse en 1834 : voyage et liberté. La suite est plus connue : le périple en Russie, Chine, Australie, Nouvelle-Zélande et Inde qui donnera le fameux "16.000 lieux à travers l'Asie et l' Océanie" puis le retour aux Pyrénées - auxquels il finira de donner leurs lettres de noblesse - avec ses "Souvenirs d'un Montagnard".
Goûtons ici à un Russell plus aventurier dilettante que montagnard mais déjà excellent narrateur...
EDITIONS DES REGIONALISMES


HENRY RUSSELL KILLOUGH naît en 1834 à Toulouse. Son père est issu d'une vieille famille Irlandaise au Catholicisme rigoureux; sa mère est française. C'est elle qui le met pour la première fois en contact avec la montagne au cours de petites randonnées.
A l'âge de 23 ans, il entreprend son premier voyage lointain, qui le conduit jusqu'en Amérique du nord. De retour à Pau, il se lance à la conquête des Pyrénées.
L'été 1858, il se trouve à Barèges et découvre véritablement la montagne: il ascensionne le Néouvielle, l'Ardiden et trois fois le Mont Perdu, dont une fois seul à partir de Luz.
En août 1858 , à Gavarnie, il manque de mourir de froid, de faim et de fatigue: perdu dans la tempête sur les gradins du cirque, il erre une nuit durant au bord des précipices.
En 1859, il s'engage dans la marine, et part pour son second voyage lointain qui durera trois ans.
Retour dans les Pyrénées en 1861. Seul, ou avec ses guides il effectue d'innombrables ascensions, réalisant une trentaine de premières. Il vit d'une fortune personnelle et des rentes de ses placements bancaires. Durant l'hiver il se plie aux contraintes de la vie mondaine de la haute société Paloise, mais dès les premiers jours de l'été, il repart vers les sommets.
Son destin est lié au Vignemale où il monte pour la première fois le 14 septembre 1861 avec le guide Laurent Passet.
Le 19 août 1864, à l'hôtel des voyageurs de Gavarnie, il fonde avec Maxwell Lyte, Charles Packe et Emilien Frossard la première société de montagnards: la société Ramond. Sept ans après en 1868, il monte au Vignemale pour la seconde fois avec Hippolyte Passet. Pour sa troisième ascension, il effectue la première hivernale le 11 février 1869 avec Hippolyte et Henri Passet. C'est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.
Il veut passer des nuits en montagne. Le 26 août 1880 il passe une nuit à la belle étoile au sommet de la Pique Longue. Il envisage alors l'emménagement des grottes, car toute autre construction ne pourrait être qu'inesthétique et impromptue dans un tel lieu, pense-t-il. Il fait creuser sept grottes. Le travail s'étale de 1881 à 1893. Le 01 août 1882 la première grotte est achevée; c'est la villa Russell située à 3205m d'altitude au col de Cerbillonna (3 m de long, 2.5 m de large et 2 m de Haut.) Russell habite sa grotte pendant trois jours. En 1885, il fait creuser la seconde grotte (celle des guides) puis en 1886 la troisième; celle des dames.
Le 05 décembre 1888, il demande au préfet des Hautes-Pyrénées, de lui accorder la concession du Vignemale (200 ha entre 2300 et 3300m). La location annuelle est fixée à 1 franc sur 99 ans et débute en janvier 1989. Il fera ériger au sommet une tour de pierres de trois mètres de haut pour lui faire dépasser symboliquement la barre des 3.300 mètres. Certains étés, le glacier recouvrant ses grottes, trois autres seront creusées 800 m plus bas à la base du glacier (2400m): les grottes Bellevue. Il y organise des réceptions somptueuses et légendaires. Puis en 1893, 18 m en dessous du sommet, sa dernière grotte voit le jour: la grotte Paradis.
Il montera pour la trente-troisième et dernière fois au sommet de son cher Vignemale le 08 août 1904.
Il meurt à Biarritz en 1909.


 

De Castillon-en-Couserans remonter la Vallée du Lez. Laisser sur la droite la route montant vers le hameau d'Eylie pour continuer vers la centrale électrique et les bâtiments du Bocard d'Eylie.

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