26/12/2014
Trace gpx : 770 Pic de Bazès - Pic de Navaillo Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
En sortant du parking passer devant le bâtiment de la station de ski de fond et prendre la première piste sur la gauche en direction de col de la Serre. Au col les deux pistes en face mènent au col de Bazès, celle de droite est plus directe. Du col de Bazès commencer à monter droit vers le pic et suivre le sentier cairné vers la droite et un peu plus haut vers la gauche pour arriver au sommet. Du pic de Bazès, on voit très bien le pic de Navaillo et le col qui sépare les deux pics. Repérer les cairns qui vont permettre de descendre le long de l’arête Nord jusqu’au col et remonter facilement en face pour atteindre le pic de Navaillo. Du sommet du pic Navaillo partir vers l’Est en suivant les cairns, d’abord dans la partie rocheuse immédiatement en dessous du pic et ensuite dans la forêt pour finir au col de Spandelles.
Du col prendre la route sur la droite jusqu’au premier virage en épingle à cheveux à gauche et quitter la route pour suivre en face un sentier pas toujours en très bon état mais au prix de quelques détours assez facile à négocier : arbres couchés et quelques acrobaties en supplément ….) ce qui permet d’arriver au Chalet du Haugarou. De la prendre la piste carrossable qui remonte au col de Couraduque.
Col de Couraduque 1367 m - Col de la Serre 1458 m - Col de Bazès 1509 m - Pic de Bazès 1804 m - Col 1583 m - Pic de Navaillo 1666 m - Col de Spandelles 1378 m -
Chalet du Haugarou 1215 m - Col de Couraduque 1367 m
🕖 | : | 09h20 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞⛅⛅ |
↔ | : | 14.170 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 815 m | / | Terrain | : | Piste, sentier |
↘ | : | 815 m | / | Matériel | : | |
: | 4h00 | / | Equipement | : | ||
: | 2h00 | / | Difficulté | : | Pas de I, végétation | |
⌛ | : | 6h00 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES Soum de Berducou - Pic de Cantau - Pic de Berbeillet Pic de Bazès Soun de la Pène - Soum de Laya
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LUCIEN BRIET : LA VALLÉE DE ORDESA ET LES GORGES DE RIO VERO
Au début du siècle, le Haut-Aragon est encore une contrée méconnue. Un français venu du Nord, coûte que coûte, veut combler cette lacune. Il y parvient au terme de dix campagnes d'explorations harassantes et coûteuses qui le mènent à la ruine, certes, mais lui permettent de vivre une aventure exaltante et peu commune. Il laisse à la postérité, outre une collection photographique de grande valeur, le témoignage écrit de son passage dans les plus beaux sites des Pyrénées aragonaises.
EDITIONS CAIRN
LUCIEN CESAR HENRI BRIET né le 2 mars 1860 à Paris 19e de parents champenois, et décédé le 4 août 1921 à Charly-sur-Marne (Aisne), est un photographe, explorateur et conférencier français, qui a principalement parcouru et étudié les Pyrénées espagnoles et le haut Aragon.
Un pur enfant de Paris, écrit Beraldi. Né rue de Flandre en 1860. Sa première ascension : tout petit, mené par son père voir les travaux du parc des Buttes-Chaumont ; dans la grotte il touche les stalactites en construction : prédestination à la spéléologie. Lit au collège, dans la Bibliothèque des Merveilles, le récit de Ramond sur le Mont Perdu. Il n'y a qu'à laisser germer.
On le croit diplômé en lettres. Il est surtout passionné par l'écriture, la découverte, l’exploration et la photographie. Il pense à ses débuts pouvoir vivre de sa plume, mais ses premiers pas en poésie ne sont pas concluants.
En 1880, il est incorporé au 51e régiment d’infanterie de ligne à Beauvais. La vie militaire ne le satisfaisant pas, il déserte et s‘enfuit en Belgique, où il va passer quatre années. À son retour en France, il est traduit en conseil de guerre et condamné à deux ans de travaux forcés, puis gracié et affecté au 11e régiment d’infanterie, pour un an, en Afrique. En 1886, enfin libéré, il revient dans sa famille à Charly-sur-Marne et pratique la photographie.
En 1887, au décès de son père dont il est l'unique héritier, il mène une existence de petit rentier et décide de se lancer dans l'exploration de la cordillère pyrénéenne sur les traces de Ramond de Carbonnières. Il sera par la suite secrétaire de la Société de Spéléologie. Il découvre les Pyrénées en 1889, au cours d'un séjour à Gavarnie. Pris de passion, il y revient assez régulièrement, devient membre du CAF et entreprend d’explorer méthodiquement le massif, y réalisant de nombreuses photographies. Il publie des articles dans des revues spécialisées et donne des conférences accompagnées de projections. La Société Géographique de Paris lui fait un accueil triomphal.
Pour rejoindre le Col de Couraduque point de départ de cette randonnée le plus simple est de passer par le village d’Aucun sur la D618 qui relie Argelès-Gazost au Col du Soulor.
Du village prendre la direction du col, qui est aussi une station de ski de fond.
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