30-31/10/2016
Trace gpx : 881 Refuge de Bayssellance
Trace gpx : 882 Pique Longue du Vignemale
Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Premier jour montée au Refuge Bayssellance depuis le barrage d'Ossoue par le GR 10, entre deux et trois heures de marche. Du Refuge Bayssellance descendre vers le Barrage d’Ossoue, après avoir contourné l’arête est du Petit Vignemale, dans le premier virage à gauche prendre le sentier, repéré par un cairn, qui se dirige vers la moraine et le Glacier d’Ossoue. Traverser la moraine et éventuellement laisser dans les aires de bivouac tout ce qui ne sert à rien pour l’ascension. Suivant la période de l’année et l’enneigement il est possible de chausser les crampons assez rapidement en restant sur la droite, sous le Petit Vignemale. Autrement il faut passer par le rocher pour aborder le glacier à peu près dans son axe médian. Après une approche glaciaire de plus en plus courte, il reste la partie rocheuse que l’on aborde à l’aplomb du sommet. L’escalade de niveau II n’est pas difficile mais demande de faire attention car il y a des risques de chutes de pierres assez importants. Une corde peut s’avérer utile.
Retour par le même itinéraire.
Barrage d'Ossoue 1830 m - Refuge Bayssellance 2651 m - Aire de bivouac 2620 m - Pique Longue du Vignemale 3298 m - Barrage d'Ossoue 1830 m
🕖 | : | 07h00 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞🌞🌞 |
↔ | : | 23.200 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1645 m | / | Terrain | : | sentier, glacier, rocher |
↘ | : | 1645 m | / | Matériel | : | crampons, piolet, corde |
: | 8h00 | / | Equipement | : | casque,baudrier | |
: | 5h00 | / | Difficulté | : | PD / II | |
⌛ | : | 13h00 | / | Topo | : | Guide Ollivier / Internet |
PHOTOS DE LA SORTIE - BAYSSELLANCE PHOTOS DE LA SORTIE - VIGNEMALE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES Pic des Sècres Grand Pic de Tapou - Pic du Milieu - Petit Pic de Tapou Pic de la Sède Pique Longue du Vignemale
Vignemale - Pic de Cerbillona - Montferrat Tapou - Montferrat - Cerbillona - Vignemale
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
HENRY RUSSELL : SOUVENIRS D'UN MONTAGNARD
"Un mélange étrange et savoureux de renseignements pratiques et de poésie romantique, c’est ce qui fait le charme de Russell" écrira l’érudit pyrénéiste Jean Fourcassié en 1934 évoquant l’écrivain montagnard qu’était le comte Henry Russell.
Du nord au sud, d’est en ouest, Russell explorera les Pyrénées françaises et espagnoles. De la Rhune au Canigou, il gravira les plus grands sommets tout en restant intimement lié au Vignemale. Il n’aura de cesse à faire connaître ses exploits au travers d’innombrables articles publiés en bonne place dans les revues
et journaux de l’époque. D’année en année, d’excursions en ascensions, de récits en développements, les textes s’accumulent et donnent ainsi réunis un ouvrage consacré aux Pyrénées, Souvenirs d’un montagnard, publié en 1878 à petit nombre et à diffusion confidentielle. Dix ans plus tard en 1888 Henry Russell publiera enfin une nouvelle et première édition diffusée cette fois dans le commerce.
En 1908, soit un an avant sa mort, une édition très augmentée de Souvenirs d’un montagnard sera largement diffusée. C’est cette version que nous vous proposons aujourd’hui.
Né à Toulouse en 1834, mort à Biarritz en 1909, le comte Henry Russell fait parti du panthéon pyrénéen. Homme de plume, il fait partager dans des chroniques publiées un petit peu partout le déroulement de ses ascensions, récits dont sont friands les lecteurs du XIXe siècle. Il fait du Vignemale sa montagne... et des Pyrénées, son jardin.
EDITIONS MONHELIOS
HENRY RUSSELL KILLOUGH naît en 1834 à Toulouse. Son père est issu d'une vieille famille Irlandaise au Catholicisme rigoureux; sa mère est française. C'est elle qui le met pour la première fois en contact avec la montagne au cours de petites randonnées.
A l'âge de 23 ans, il entreprend son premier voyage lointain, qui le conduit jusqu'en Amérique du nord. De retour à Pau, il se lance à la conquête des Pyrénées.
L'été 1858, il se trouve à Barèges et découvre véritablement la montagne: il ascensionne le Néouvielle, l'Ardiden et trois fois le Mont Perdu, dont une fois seul à partir de Luz.
En août 1858 , à Gavarnie, il manque de mourir de froid, de faim et de fatigue: perdu dans la tempête sur les gradins du cirque, il erre une nuit durant au bord des précipices.
En 1859, il s'engage dans la marine, et part pour son second voyage lointain qui durera trois ans.
Retour dans les Pyrénées en 1861. Seul, ou avec ses guides il effectue d'innombrables ascensions, réalisant une trentaine de premières. Il vit d'une fortune personnelle et des rentes de ses placements bancaires. Durant l'hiver il se plie aux contraintes de la vie mondaine de la haute société Paloise, mais dès les premiers jours de l'été, il repart vers les sommets.
Son destin est lié au Vignemale où il monte pour la première fois le 14 septembre 1861 avec le guide Laurent Passet.
Le 19 août 1864, à l'hôtel des voyageurs de Gavarnie, il fonde avec Maxwell Lyte, Charles Packe et Emilien Frossard la première société de montagnards: la société Ramond. Sept ans après en 1868, il monte au Vignemale pour la seconde fois avec Hippolyte Passet. Pour sa troisième ascension, il effectue la première hivernale le 11 février 1869 avec Hippolyte et Henri Passet. C'est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.
Il veut passer des nuits en montagne. Le 26 août 1880 il passe une nuit à la belle étoile au sommet de la Pique Longue. Il envisage alors l'emménagement des grottes, car toute autre construction ne pourrait être qu'inesthétique et impromptue dans un tel lieu, pense-t-il. Il fait creuser sept grottes. Le travail s'étale de 1881 à 1893. Le 01 août 1882 la première grotte est achevée; c'est la villa Russell située à 3205m d'altitude au col de Cerbillonna (3 m de long, 2.5 m de large et 2 m de Haut.) Russell habite sa grotte pendant trois jours. En 1885, il fait creuser la seconde grotte (celle des guides) puis en 1886 la troisième; celle des dames.
Le 05 décembre 1888, il demande au préfet des Hautes-Pyrénées, de lui accorder la concession du Vignemale (200 ha entre 2300 et 3300m). La location annuelle est fixée à 1 franc sur 99 ans et débute en janvier 1989. Il fera ériger au sommet une tour de pierres de trois mètres de haut pour lui faire dépasser symboliquement la barre des 3.300 mètres. Certains étés, le glacier recouvrant ses grottes, trois autres seront creusées 800 m plus bas à la base du glacier (2400m): les grottes Bellevue. Il y organise des réceptions somptueuses et légendaires. Puis en 1893, 18 m en dessous du sommet, sa dernière grotte voit le jour: la grotte Paradis.
Il montera pour la trente-troisième et dernière fois au sommet de son cher Vignemale le 08 août 1904.
Il meurt à Biarritz en 1909.
Que l'on arrive par le Col du Tourmalet ou depuis Lourdes il faut rejoindre Luz Saint Sauveur pour ensuite aller sur Gavarnie et le Barrage d'Ossoue terminus de la route
8 KILOMETRES SEPARENT GAVARNIE DU BARRAGE D'OSSOUE LA PREMIERE MOITIE EST GOUDRONNEE LA SECONDE EST EN PISTE CARROSSABLE
Cette page est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International License 2017 Michel Cassou