08/01/2017
Trace gpx : 890 Pène Chouriguere - Castet Sarradis Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Sur la gauche de la route à côté de l’enclos débute une piste la suivre sur 700 m environ et prendre sur la droite un sentier, altitude 1234 m, menant à Artigussy. Passer rive droite de La Gaoube et remonter son vallon jusqu’à parvenir à la cabane du Pas de Gats qui se trouve rive gauche de La Gaoube juste après avoir traversé celle-ci. De la cabane en se dirigeant vers le nord et en remontant au mieux les pentes sur la gauche monter vers le Pène Chouriguère. Du sommet partir un peu vers l’ouest et très vite obliquer au nord pour suivre la crête vers le Castet Sarradis, continuer sur la crête le plus loin possible pour finir petit à petit par rejoindre le Vallon de la Gaoubole en contre bas sur la gauche de la crête à proximité d’une cabane. De la cabane continuer sur le chemin qui suit le vallon jusqu’à la route du Sarrat de Gaye à quelques minutes du parking.
Le fichier gpx ne suit pas exactement le descriptif, il est préférable de suivre celui-ci. Nous avons choisi l’option de traverser La Gaoube et de remonter directement les pentes vers le Pène Chouriguère. Beaucoup de glace sur le sentier.
Parking route du Sarrat de Gaye 1175 m - Artigussy 1430 m - Traversée de la Gaoube 1450 m - Pène Chouriguère 1846 m - Castet Sarradis 1781 m - Col 1446 m - Parking route du Sarrat de Gaye 1175 m
🕖 | : | 08h50 | / | Météo | : | 🌞⛅☁☁☁ |
↔ | : | 13.000 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 740 m | / | Terrain | : | Piste, sentier, hors sentier |
↘ | : | 740 m | / | Matériel | : | |
: | 3h20 | / | Equipement | : | ||
: | 0h40 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 4h00 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LUCIEN BRIET : UN EXPLORATEUR EN SIERRA DE GUARA
La découverte des Pyrénées fut sans conteste une grande aventure humaine que partagèrent avec plus ou moins de bonheur bon nombre de montagnards. Il en est un cependant qui, s'il ne fut pas le plus connu, fut sûrement le plus passionné et le plus précis. Écologiste avant l'heure, excellent narrateur et photographe de talent, il a réalisé une œuvre remarquable au terme de plusieurs campagnes d'exploration.
Cet homme, originaire de l'Aisne, n'a jamais eu en France la place que méritaient ses talents. Il est vrai que son œuvre maîtresse intéressait surtout le versant espagnol. Son nom : Lucien Briet...
LUCIEN CESAR HENRI BRIET, né le 2 mars 1860 à Paris 19e de parents champenois, et décédé le 4 août 1921 à Charly-sur-Marne (Aisne), est un photographe, explorateur et conférencier français, qui a principalement parcouru et étudié les Pyrénées espagnoles et le haut Aragon.
Un pur enfant de Paris, écrit Beraldi. Né rue de Flandre en 1860. Sa première ascension : tout petit, mené par son père voir les travaux du parc des Buttes-Chaumont ; dans la grotte il touche les stalactites en construction : prédestination à la spéléologie. Lit au collège, dans la Bibliothèque des Merveilles, le récit de Ramond sur le Mont Perdu. Il n'y a qu'à laisser germer.
On le croit diplômé en lettres. Il est surtout passionné par l'écriture, la découverte, l’exploration et la photographie. Il pense à ses débuts pouvoir vivre de sa plume, mais ses premiers pas en poésie ne sont pas concluants.
En 1880, il est incorporé au 51e régiment d’infanterie de ligne à Beauvais. La vie militaire ne le satisfaisant pas, il déserte et s‘enfuit en Belgique, où il va passer quatre années. À son retour en France, il est traduit en conseil de guerre et condamné à deux ans de travaux forcés, puis gracié et affecté au 11e régiment d’infanterie, pour un an, en Afrique. En 1886, enfin libéré, il revient dans sa famille à Charly-sur-Marne et pratique la photographie.
En 1887, au décès de son père dont il est l'unique héritier, il mène une existence de petit rentier et décide de se lancer dans l'exploration de la cordillère pyrénéenne sur les traces de Ramond de Carbonnières. Il sera par la suite secrétaire de la Société de Spéléologie. Il découvre les Pyrénées en 1889, au cours d'un séjour à Gavarnie. Pris de passion, il y revient assez régulièrement, devient membre du CAF et entreprend d’explorer méthodiquement le massif, y réalisant de nombreuses photographies. Il publie des articles dans des revues spécialisées et donne des conférences accompagnées de projections. La Société Géographique de Paris lui fait un accueil triomphal.
Sur la route du Col d’Aspin, en venant de Sainte Marie de Campan, à environ 2 kilomètre après La Séoube prendre sur la droite la route du Sarrat de Gaye,
ou en venant du Col d’Aspin 1 kilomètre après Payolle prendre cette même route sur la gauche. Faire 2.5 kilomètres pour arriver à un enclos à bestiaux en bordure de la route sur la gauche dans un virage à droite. Se garer.
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