10/05/2018
Trace gpx : 940 Pic de Douly Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Débuter le parcours par la route bétonnée qui fait suite au pont, laisser un premier embranchement à gauche puis une grange à droite pour prendre, à 250 mètres du départ, un chemin sur la gauche qui passe en bordure droite d’une grange. Le chemin est en état moyen au début et devient assez boueux aux abords de la forêt. Passer rive gauche du cours d’eau dès que possible et suivre en diagonale une sorte de rampe pour accéder à un bon chemin qui remonte le vallon. Faire 800 m environ, et passer rive droite du vallon pour longer la carrière tout en restant au plus près du thalweg. Après avoir suivi une piste de la carrière, traverser une zone sableuse bien propre pour prendre rive gauche le sentier en lisière de la forêt et ensuite dans le thalweg. Vers 1150 m d’altitude, quand continuer de progresser dans le thalweg se complique monter en écharpe côté carrière pour rejoindre une piste que l’on suit jusqu’au Col de la Geladiou. Suivre la crête en passant par les différents sommets jusqu’au Pic de Douly ne présente pas de problème. Du Pic de Douly descendre au mieux plein ouest en longeant la forêt pour atteindre une piste, la prendre vers la droite, passer par le Pic de l’Artiguche et suivre une piste forestière vers le nord pour descendre sur un col où on trouve un panneau cimetière. Prendre la direction du cimetière sur 200 mètres environ et laisser le chemin du cimetière sur la droite pour descendre par un chemin peu emprunté avec des cairns espacés. Cela amène à un col dans une grande clairière à proximité du Mont Sieut auquel on parvient facilement. Revenir sur la clairière et descendre plein est dans la forêt, hors sentier pour rejoindre le Ruisseau d’Arize et la piste pour revenir au point de départ. Dans la forêt la pente est moyenne au début, plus forte sur la fin mais le terrain est bon et agréable à marcher.
Pont Arize 750 m - Col de la Geladiou 1263 m - Pic d'Arien 1334 m - Col 1280 m - Pic de la Humassade 1359 m - Col d'Estieuère 1285 m - Pic de Pène d'Uch 1346 m - Col 1320 m -
Marrougne 1405 m - Col 1380 m - Pic de Douly 1630 m - Col 1490 m - Pic de l'Artiguche 1514 m - Col 1350 m - Mont Sieut 1143 m - Pont Arize 750 m
🕖 | : | 08h10 | / | Météo | : | 🌞🌞⛅⛅⛅ |
↔ | : | 14.000 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1100 m | / | Terrain | : | Sentier, hors sentier, crête |
↘ | : | 1100 m | / | Matériel | : | |
: | 5h11 | / | Equipement | : | ||
: | 1h20 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 6h31 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
ALFRED TONNELLE : TROIS MOIS DANS LES PYRENEES ET DANS LE MIDI EN 1858
Notes concises, prises pendant la marche, remises au net à l'étape ; ni trop écrites, ni trop peu, non retouchées, et pour cause ! — D'une franchise d'allure, d'une vivacité de forme exceptionnelles. Impressions absolument spon tanées, originales, d'un homme qui n'a lu aucun livre pyrénéiste et ignore jusqu'au nom de Ramond, mais qui a vu les Alpes : ce qui est indispensable pour parler des Pyrénées avec autorité.
Livre précurseur, qui voit dès 1858 les Pyrénées comme on les verra couramment quinze ans plus tard ! Livre sui gêneris, non pas d'un montagnard qui écrit, mais d'un écrivain qui monte, qui ne craint pas le pic, qui le recherche, mais pour y aller regarder en peintre la lumière des sommets, qu'il sent et exprime avec un tempérament rare, un sentiment subtil de la couleur, et l'ampleur dans la concision. [...]
Tonnelle peint avec le simple et pur français éternel, qui ne vieillit pas. Il a la rapidité et la précision de la vision, la netteté et la fermeté du rendu. Au sens de la sublimité des ensembles il joint ce qui va être désormais la caractéristique des écrits montagnards : la réalité et la vie exprimées par l'exactitude des détails.
EDITIONS MONHELIOS
ALFRED TONNELLE est né à Tours en 1831, d'un père médecin, Alfred Tonnellé fait de brillantes études à Paris. Avec son ami Heinrich qui publiera ce texte après sa mort, il parcourt l'Europe. "En 1858, des amis — la famille Mame — l’entraînent aux Pyrénées ; il part sans idée déterminée. Dès son arrivée à Luchon, la lumière, la couleur pyrénéennes le saisissent, le transportent : il ne rêve plus que courses ; il note, pour lui seul, ses impressions enthousiastes. Il sent, il écrit ; catéchisé par Lézat il se met à monter : le voici montagnard complet. Un jour il remarque un pic difficile et inédit, le conquiert, et voit son nom (Alfred) donné à l’un des hauts cols des Pyrénées. Ses amis quittent Luchon, il veut rester, courir encore... vivre de l’air des hauteurs, du soleil de l’Espagne ; il ne sent pas la fatigue, il prend l’excitation pour de la force. Après trois mois d’absence, il rentre à Tours, et meurt à vingt-six ans" (Henri Beraldi)
Sur la route menant à la station de ski de fond de Nistos – Cap Nestès, D71, au village de Bas Nistos prendre sur la gauche la direction d’Arize, D375,
passer le village d’Arize et remonter le vallon du Ruisseau d’Arize jusqu’à la fin de la route goudronnée, petit parking et pont (à partir du pont la route est bétonnée)
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