26/03/2016
Trace gpx : 843 Mont Baïgura - Erréguélu
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CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Prendre la piste, à l’extrémité est du parking (panneau). On arrive assez rapidement à un morceau assez raide, équipé d’une main courante, marches pour faciliter la montée. A la sortie du raidillon tourner à droite et rejoindre la piste qui monte jusqu’au sommet du Mont Baïgura. On y trouve tout un tas d’antennes qui gâche un peu le paysage, et deux tables d’orientation qui permettent d’apprécier l’étendu de la vue depuis ce sommet.
Pour le retour suivre la crête vers le nord est pour atteindre le sommet d’Erréguélu. Descendre par la crête (vers l’est et le sud ensuite) jusqu’à un replat, 642 m, puis tourner au nord est en suivant un chemin qui descend vers le sentier pédagogique.
Suivre ce chemin pour revenir au parking sans difficulté.
Base de loisirs 296 m - Piste train - Mont Baïgura 897 m - Col 850 m - Erréguélu 865 m - Point haut 772 m - Col 642 m - Base de loisirs 296 m
🕖 | : | 07h55 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞⛅⛅ |
↔ | : | 12.200 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 630 m | / | Terrain | : | Sentier, crête |
↘ | : | 630 m | / | Matériel | : | |
: | 2h55 | / | Equipement | : | ||
: | 1h00 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 3h55 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES : CARNETS PYRENEENS
Louis-François-Élisabeth Ramond de Carbonnières, mêlé bien malgré lui à la célèbre affaire du Collier de la Reine Marie-Antoinette, découvre les Hautes-Pyrénées en 1787 en exil où il suit le cardinal de Rohan son maître. Pendant la Révolution, de tendance modérée et défenseur de la monarchie constitutionnelle, menacé par les Jacobins, il doit quitter Paris et revient se réfugier à Barèges avec sa sœur Rosalie, de 1792 à 1795. Il rédige alors deux carnets, précieusement conservés par le Musée pyrénéen de Lourdes, qui sont d’une certaine façon l’un des premiers « guides » de découverte de la montagne pyrénéenne, de ses paysages, de ses plantes, des modes de vie de ses habitants et des pratiques pastorales. Écrites d'un style alerte par un écrivain préromantique au style magnifique, parfois comparé à celui de Jean-Jacques Rousseau ces notes n'étaient pas destinées à être publiées. A leur lecture, c'est toute la montagne bigourdane qui semble couler dans les veines de Ramond, père du pyrénéisme…
Si Ramond de Carbonnières (1755-1827) n'a jamais vu l'Observatoire du Pic du Midi de Bigorre (1881), la Société Ramond, qui a choisi d'honorer ce pyrénéiste en prenant son nom, est à l'origine de la création de ce lieu mythique des Hautes-Pyrénées.
EDITIONS MONHELIOS
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES découvre les Pyrénées en 1787, alors secrétaire particulier du cardinal de Rohan, il l'accompagne après l'affaire du collier de la reine dans son exil et sa retraite à Barèges, il passe l’été et l’automne dans la ville thermale. Ramond commence à explorer ce massif afin de mieux connaître la formation géologique de cette montagne, qui fait alors l’objet de controverse, savoir si elle est granitique, comme les Alpes, ou calcaire, comme les montagnes plus anciennes ?
Ramond quitte le cardinal en décembre 1788, s’installe à Paris et fait paraître en 1789 ses premières "Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des observations sur les Alpes". Il se lance également dans la politique et est élu en septembre 1791 comme député de Paris. Il défend en 1792 les prêtres réfractaires dont la déportation avait été votée. Menacé et considéré comme suspect, Louis Ramond fuit Paris en août 1792 et se réfugie dans les Pyrénées, arrêté en 1794 et accusé d’être un ennemi de la Révolution, il échappe de peu à la guillotine et se consacre alors exclusivement à l’histoire naturelle.Louis Ramond commence à enseigner en 1795, à l'Ecole centrale de Tarbes, ses cours rencontrant immédiatement un grand succès. En 1797, il peut enfin mener à bien un projet qui l’habite depuis longtemps : Le Mont-Perdu (3355 mètres). L’expédition, qui comprend une quinzaine de personnes dont Picot de Lapeyrouse et plusieurs de ses élèves, trouvera de nombreux fossiles mais n’atteint pas le sommet. Le récit de celle-ci paraît en 1797 sous le titre de " Voyage au Mont-Perdu ".
Ce n’est qu’en 1802 qu’il atteint enfin le sommet, Ramond relate cet exploit dans le "Journal de Mines" qui lui vaut une reconnaissance certaine des savants de son époque.
En 1806, il est nommé préfet du Puy-de-Dôme, poste qu'il occupera jusqu'en 1813, il revient dans les Pyrénées en 1809 et en 1810. Il effectue sa trente-cinquième ascension du Pic du Midi. Les récits de ses ascensions au Pic du Midi sont regroupés dans un manuscrit : "Pic du Midi : mes voyages".
Ramond prend sa retraite politique en 1822, en 1826, une expédition d'officiers géodésiens établit énéens. Ramond n'a atteint que le troisième sommet de la chaîne après l'Aneto et les Posets.
Il meurt à Paris le 14 mai 1827.
Parking en face de la base de loisirs sur D119 entre Helette et Louhossoa
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