29/07/2018
Trace gpx : 971 Puig del Pam Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Du parking de la rue de la piste verte en haut de la station des Angles, prendre par un bon chemin balise la direction de l’Estany de Vallserra, et contourner celui-ci en suivant la piste carrossable par sa rive gauche. 15 minutes environ après avoir dépassé le lac au panneau indiquant la Jaça de Ganyades à 1.2 km, prendre le chemin sur la gauche, le suivre pendant 10 minutes et au panneau indiquant Lac de Balcère 1.3 km prendre sur la gauche un large chemin avec des traces de véhicules, suivre ce chemin jusqu’à la cabane de berger, très beau passage en forêt jusqu’à la cabane. De la cabane monter droit au-dessus par un sentier cairné, vers 2300 m obliquer à gauche pour faire un crochet par le Roc dels Isards, puis repartir vers nord pour terminer la montée au Puig del Pam.
Pour le retour suivre la Serra dels Alarbs, hors sentier facile, pour rejoindre le GR de Pays du Tour du Capcir et par ce sentier aller à la Cabana de la Balmeta que l’on voit au sud de la Serra dels Alarbs.
De la cabane partir à l’est par le sentier balisé passant par l’Estany de la Balmeta, la Font Grossa et à partir de là, la piste jusqu’à la station.
Les Angles 1840 m - Estany de Vallserra 1770 m - Bifurcation 1835 m - Cabane 2000 m - Roc dels Isards 2359 m - Puig del Pam 2470 m - Cabana de la Balmeta 2120 m -
Estany de la Balmeta 2047 m - Les Angles 1840 m
🕖 | : | 07h20 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞🌞🌞 |
↔ | : | 16.670 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 788 m | / | Terrain | : | Piste, sentier, hors sentier |
↘ | : | 788 m | / | Matériel | : | |
: | 4h10 | / | Equipement | : | ||
: | 1h27 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 5h37 | / | Topo | : | Carte IGN |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
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UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LUCIEN BRIET : EXPLORATIONS EN HAUT ARAGON
La découverte des Pyrénées fut sans conteste une grande aventure humaine que partagèrent avec plus ou moins de bonheur bon nombre de montagnards. Il en est un cependant qui, s'il ne fut pas le plus connu, fut sûrement le plus passionné et le plus précis. Écologiste avant l'heure, excellent narrateur et photographe de talent, il a réalisé une œuvre remarquable au terme de plusieurs campagnes d'exploration.
Cet homme, originaire de l'Aisne, n'a jamais eu en France la place que méritaient ses talents. Il est vrai que son œuvre maîtresse intéressait surtout le versant espagnol. Son nom : Lucien Briet...
EDITIONS RANDONNEES PYRENEENNES - CLUB DES 602
LUCIEN CESAR HENRI BRIET, né le 2 mars 1860 à Paris 19e de parents champenois, et décédé le 4 août 1921 à Charly-sur-Marne (Aisne), est un photographe, explorateur et conférencier français, qui a principalement parcouru et étudié les Pyrénées espagnoles et le haut Aragon.
Un pur enfant de Paris, écrit Beraldi. Né rue de Flandre en 1860. Sa première ascension : tout petit, mené par son père voir les travaux du parc des Buttes-Chaumont ; dans la grotte il touche les stalactites en construction : prédestination à la spéléologie. Lit au collège, dans la Bibliothèque des Merveilles, le récit de Ramond sur le Mont Perdu. Il n'y a qu'à laisser germer.
On le croit diplômé en lettres. Il est surtout passionné par l'écriture, la découverte, l’exploration et la photographie. Il pense à ses débuts pouvoir vivre de sa plume, mais ses premiers pas en poésie ne sont pas concluants.
En 1880, il est incorporé au 51e régiment d’infanterie de ligne à Beauvais. La vie militaire ne le satisfaisant pas, il déserte et s‘enfuit en Belgique, où il va passer quatre années. À son retour en France, il est traduit en conseil de guerre et condamné à deux ans de travaux forcés, puis gracié et affecté au 11e régiment d’infanterie, pour un an, en Afrique. En 1886, enfin libéré, il revient dans sa famille à Charly-sur-Marne et pratique la photographie.
En 1887, au décès de son père dont il est l'unique héritier, il mène une existence de petit rentier et décide de se lancer dans l'exploration de la cordillère pyrénéenne sur les traces de Ramond de Carbonnières. Il sera par la suite secrétaire de la Société de Spéléologie. Il découvre les Pyrénées en 1889, au cours d'un séjour à Gavarnie. Pris de passion, il y revient assez régulièrement, devient membre du CAF et entreprend d’explorer méthodiquement le massif, y réalisant de nombreuses photographies. Il publie des articles dans des revues spécialisées et donne des conférences accompagnées de projections. La Société Géographique de Paris lui fait un accueil triomphal.
Parking à l'extrémité ouest de la rue de la piste verte en haut de la station
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