16/09/2018
Trace gpx : 984 Cim de Coma Morera Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Revenir vers le début du parking et prendre sur la droite le « Chemin de la Retirada », le suivre pendant cinq minutes et obliquer sur la droite, aussitôt la clôture passée, pour prendre un sentier plus herbeux et plus humide, le suivre pendant cinq minutes et obliquer à droite, pour traverser le Torrent de la Pequera. Poursuivre sur le sentier caillouteux au début puis moins évident, en herbe, pour au niveau des Planelles, prendre un bon sentier balisé jaune, traverser une piste et continuer jusqu’à la Jaça de les Corones. Ensuite, en laissant la route vers la Borne 504, continuer jusqu’au Col de Pradelles. Du col suivre l’itinéraire de la Borne 504 jusqu’à 2100 m, c’est-à-dire à la sortie du Bosc de les Font et partir à l’est sur le grand plateau, traces de sentier, traverser le Ras de la Vasseta, les deux Bornes 500 et 501 se voient d’assez loin.
De la Borne 500 passer à la 501 et suivre le Cami Reial de Puigcerda à Barcelona jusqu’ au Col de Maians. On trouve sur le bord gauche de la piste les six bornes secondaires 501-I à 501-VI, la 502 se trouve au col. Du Col de Maians suivre la clôture au mieux vers le nord est, au sommet de la première montée se trouve la Borne 503, après le Coll de San Salvador la deuxième montée amène à la Cim de Coma Morera.
Pour le retour suivre la route sur cinq cents mètres environ et prendre sur la gauche l’itinéraire balisé jaune, piquets au début, on retrouve très vite le cheminement suivi à la montée, le garder jusqu’à Valcebollère
Valcebollère 1510 m - Jaça de les Corones 1860 m - Col de Pradelles 1985 m - Coll de la Bassa2100 m - Borne 500 1980 m - Borne 501 1984 m -
Coll de Maians 1990 m - Pla de la Creu de Maians 2016 m - Coll de Maians 1990 m - Bagaret de Maians 2103 m - Coll de San Salvador 2090 m - Cim de Coma Morera 2205 m -
Col de Pradelles 1985 m - Jaça de les Corones 1860 m - Valcebollère 1510 m
🕖 | : | 07h40 | / | Météo | : | ⛅🌞🌞⛅⛅ |
↔ | : | 21.760 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1052 m | / | Terrain | : | Piste, sentier, hors sentier |
↘ | : | 1052 m | / | Matériel | : | |
: | 5h28 | / | Equipement | : | ||
: | 1h48 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 7h16 | / | Topo | : | Carte IGN, internet |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES Pic de Dorria Bornes 504 à 506
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
HENRI BERALDI : BALAÏTOUS ET PELVOUX
Parus pour la première fois en 1907 et en 1910, les deux tomes de Balaïtous et Pelvoux, œuvre de l'écrivain et bibliophile Henri Beraldi, sont ici réédités en un seul ouvrage. Un livre de passion, celle d'hommes de silence et d'effort, d'héroïsme même, jusqu'à y laisser le corps et l'âme : les officiers géographes, les géodésiens. Le Balaïtous, sommet majeur des Hautes-Pyrénées, et le Pelvoux, haut massif cristallin des Ecrins, ont en commun d'être des défis à la topographie, des abîmes ouverts sous le regard des historiens. Tous deux, culminants et glorieux, ont inscrit leur puissance labyrinthique dans la vie et dans la mémoire de ces hommes qui n'étaient en rien impatients de renommée : Peytier, Hossard, Junker, Durand. Franz Schrader dit d'eux : "Ces hommes étaient les serviteurs d'un devoir et d'une idée. Aucune de nos passions d'alpinistes n'agitait leur âme". L'ascension du Balaïtous demeura inconnue pendant près de quatre-vingts années ; l'écho de l'exploit comme étouffé par la nécessité unique et sèche du calcul, de la mesure. Durand, le conquérant silencieux du Pelvoux, devint graduellement fou.
Beraldi fait vivre cette histoire, ces histoires, ces "petits événements dont l'ensemble est grand". La volonté, la conscience des géodésiens mise au défi de la routine et de l'incompréhension administrative. Schrader encore : "Son livre est fait ainsi de précision visible et d'émotion invisible, et c'est ce qui le rend parfaitement beau". Au-delà des mesures d'angle et des années d'efforts englouties dans les archives ministérielles, enfouies dans les éclipses de la chronique, Beraldi établit une légende fervente, tissée des arcanes de géographies singulières, mais aussi des replis d'ombres tragiques.
Les pyrénéistes et les alpinistes d'aujourd'hui, pour mieux apprécier encore leurs terrains d'aventure et de contemplation, feront leurs ces pages de péripéties quotidiennes, si éloignées de ce que l'on nomme aujourd'hui médiatisation, pour approcher l'intensité du travail géodésique, pour accéder à la noblesse de consciences élevées.
RANDO EDITIONS
HENRI BERALDI (1849-1931) est l'inventeur du Pyrénéisme. Il fût écrivain et bibliophile. S'il fit l'Aneto avec Mme Béraldi, il n'a cependant pas vraiment connu la montagne, n'a pas réalisé de première ou collectionné les 3.000 métres espagnols ou français.Pourtant, il en parle comme personne. Il connaît tout le monde et rencontre souvent Russell par exemple ; ce qu'il n'a pas connu, il l'apprend des autres.
Sa contribution au Pyrénéisme est considérable. Les sept tomes de son oeuvre majeure Cent ans aux Pyrénées, sont complétés par de nombreux autres ouvrages. Ayant un sens de la formule étonnant, ses écrits sont incoutournables pour celui qui veux s'y intéresser.
Il est l'exemple evident de la différence entre les concepts pyrénéisme et d'alpinisme. Ce dernier est bien plus restrictif, limité aux seuls exploits sportifs.
Il fût un chroniqueur de premier ordre, qui a alimenté notement le Bulletin Pyrénéen auquel il a donné de son époque l'image glorieuse que nous avons.
Parking au bout du village sur la droite après le pont, vers le terrain de jeux
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