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PIC DE BEAUTE - PIC D'ESPADE (1072)

HAUTES PYRENEES - BAREGES-LA MONGIE

28/09/2019

Trace gpx : 1072 Pic de Beauté - Pic d'Espade   Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."

CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH

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Image flottante   Du Col du Tourmalet partir en traversée pour rejoindre la Coume de Pourteilh, en perdant le moins possible d’altitude ou du tournant des Bernès un peu plus bas que le col prendre la piste vers la Coume de Pourteilh.
Remonter la piste de ski jusqu’au premier petit lac, le Pic de Beauté se trouve au-dessus sur la droite. A l’extrémité sud du lac, prendre sur la droite et naviguer au mieux dans les blocs de façon à contourner le Pic de Beauté par le sud et à se diriger vers le col à l’ouest du pic et entre celui-ci et la crête Pic d’Espade – Pic Allemand. Peu avant d’atteindre le col remonter le versant sud du pic, traces de passage, quelques cairns, quelques pas d’escalade pour finir l’ascension.
Descendre par le même itinéraire, rejoindre le col à l’ouest du pic. Descendre versant nord, dans l’herbe le plus longtemps possible, traverser le bassin de blocs de granite en se dirigeant vers la pente herbeuse à l’aplomb du Col du Pic d’Espade. Prendre le couloir du milieu, traces de passage. C’est raide mais plus facile qu’il n’y parait de loin.
Du Col du Pic d’Espade, prendre sur la gauche, contourner par la droite le barre rocheuse noire, remonter la rampe herbeuse, vers la gauche, afin de rejoindre l’arête, suivre l’arête au mieux, plusieurs cheminements possibles. Après la première partie rocheuse, suit une zone herbeuse, avant de prendre une vire horizontale pour finir d’atteindre le sommet.
Revenir au Col du Pic d’Espade, partir sur la gauche pour descendre versant nord, vers le Col du Tourmalet, sentier cairné. Finir la descente en restant versant La Mongie en contrebas de la crête ou plus ludique suivre celle-ci.

POINTS CARACTERISTIQUES DU PARCOURS

Col du Touramalet 2100 m - Coume de Pourteilh 1980 m - Petit lac 2110 m - Pic de Beauté 2395 m - Col 2325 m - Col du Pic d'Espade 2345 m - Pic d'Espade 2467 m -
Col du Pic d'Espade 2345 m - Col du Touramalet 2100 m

🕖  :  08h50   /  Météo  :  🌞🌞🌞🌞🌞
 :  8.500 km   /  Intérêt  :  ❤  ❤  ❤  ❤  ❤
 :  700 m   /  Terrain  :   Piste, sentier, rocher
 :  700 m   /  Matériel  : 
 :  3h20   /  Equipement  : 
 :  2h45   /  Difficulté  :   Pente raide, F+ / I
 :  6h05   /  Topo  :   Carte IGN, Google Earth

PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE

AUTRES PARCOURS PROCHES Pic du Tourmalet - Pic Costallat Pic des Quatre Termes - Pic du Contadé


UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE

Image flottante   LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES : LA CONQUETE DU MONT-PERDU   Ramond de Carbonnières est, on le sait, celui qui a "découvert" les Pyrénées lorsqu'il suivit, dans son exil provincial, le cardinal de Rohan, mis en cause dans l'affaire du "collier de la reine".
La Révolution le ramène dans les Pyrénées en 1793, et Ramond va passer près de dix ans à parcourir la région du Mont-Perdu, jusqu'à l'ascension définitive qu'ilen fait en aout 1802.
Le présent ouvrage relate cette "conquête" définitive du Mont-Perdu, ainsi que les démêlées de Ramond avec ses "chers" collègues, et propose les divers compte-rendus rédigés par Ramond - dans un style très "veni, vidi, vici", dira Beraldi - de cette ascension qui restera fameuse dans l'histoire du pyrénéisme.
EDITIONS DES REGIONALISMES


LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES découvre les Pyrénées en 1787, alors secrétaire particulier du cardinal de Rohan, il l'accompagne après l'affaire du collier de la reine dans son exil et sa retraite à Barèges, il passe l’été et l’automne dans la ville thermale. Ramond commence à explorer ce massif afin de mieux connaître la formation géologique de cette montagne, qui fait alors l’objet de controverse, savoir si elle est granitique, comme les Alpes, ou calcaire, comme les montagnes plus anciennes ?
Ramond quitte le cardinal en décembre 1788, s’installe à Paris et fait paraître en 1789 ses premières "Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des observations sur les Alpes". Il se lance également dans la politique et est élu en septembre 1791 comme député de Paris. Il défend en 1792 les prêtres réfractaires dont la déportation avait été votée. Menacé et considéré comme suspect, Louis Ramond fuit Paris en août 1792 et se réfugie dans les Pyrénées, arrêté en 1794 et accusé d’être un ennemi de la Révolution, il échappe de peu à la guillotine et se consacre alors exclusivement à l’histoire naturelle.Louis Ramond commence à enseigner en 1795, à l'Ecole centrale de Tarbes, ses cours rencontrant immédiatement un grand succès. En 1797, il peut enfin mener à bien un projet qui l’habite depuis longtemps : Le Mont-Perdu (3355 mètres). L’expédition, qui comprend une quinzaine de personnes dont Picot de Lapeyrouse et plusieurs de ses élèves, trouvera de nombreux fossiles mais n’atteint pas le sommet. Le récit de celle-ci paraît en 1797 sous le titre de " Voyage au Mont-Perdu ".
Ce n’est qu’en 1802 qu’il atteint enfin le sommet, Ramond relate cet exploit dans le "Journal de Mines" qui lui vaut une reconnaissance certaine des savants de son époque.
En 1806, il est nommé préfet du Puy-de-Dôme, poste qu'il occupera jusqu'en 1813, il revient dans les Pyrénées en 1809 et en 1810. Il effectue sa trente-cinquième ascension du Pic du Midi. Les récits de ses ascensions au Pic du Midi sont regroupés dans un manuscrit : "Pic du Midi : mes voyages".
Ramond prend sa retraite politique en 1822, en 1826, une expédition d'officiers géodésiens établit énéens. Ramond n'a atteint que le troisième sommet de la chaîne après l'Aneto et les Posets.
Il meurt à Paris le 14 mai 1827.


 

Parking au Col du Col du Tourmalet, on peut aussi se garer à proximité du tournant des Bernès

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