29/07/2016
Trace gpx : 858 Pic du Tourmalet - Pic Costallat Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Du col prendre la crête vers le nord, la suivre sans difficulté jusqu’à l’arrivée du téléski de Coume Lounque. Continuer sur la crête, après un petit raidillon qui permet d’atteindre le point 2388 m rejoindre le sentier dans la pente d’herbe sur la droite du sommet, raide mais facile. Du haut de cette pente herbeuse obliquer à gauche pour finir la montée au Pic du Tourmalet 2486 m. De ce pic continuer la crête vers le Pic Costallat 2502 m (10 à 15 mn).
Du Pic Costallat descendre à l’est vers la Courade Verde et repérer le sentier, sur la droite, qui permet de revenir au téléski de la Coume Lounque.
Poursuivre vers le sud-ouest pour aller au Pène Nègre 2375 m que l’on atteint en quelques minutes.
Revenir au Col du Tourmalet ne présente pas de difficulté.
Col du Tourmalet 2115 m - Pic du Tourmalet 2486 m - Pic Costallat 2502 m - Col 2432 m - Pène Nègre 2375 m - Col du Tourmalet 2115 m
🕖 | : | 08H25 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞🌞🌞 |
↔ | : | 5.530 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 540 m | / | Terrain | : | Sentiers, crête |
↘ | : | 540 m | / | Matériel | : | |
: | 1H51 | / | Equipement | : | ||
: | 1h14 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 3H05 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
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UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES : HERBORISATIONS DANS LES HAUTES PYRENEES
L’ auteur des Observations faites dans les Pyrénées (1789) est en prison à Tarbes au cœur de l'hiver 1794. Il a alors l'ambition de rédiger une flore qui soit en même temps une initiation à la botanique et un guide d'excursions en montagne. Ramond, membre de la suite du cardinal de Rohan, a découvert les Pyrénées en 1787, à Barèges. Il est élu à l'Assemblée législative en 1791 et participe par ailleurs activement aux activités de la Société d'histoire naturelle de Paris. Feuillant modéré, il est en désaccord avec l'évolution politique de la Révolution. Il quitte la capitale en juillet 1792 pour Barèges. Arrêté en janvier 1794 à Gavarnie, il aura eu le temps de consacrer ses jours à la botanique et à la géologie dans les Pyrénées centrales.
Herborisations dans les Hautes-Pyrénées, inédit à ce jour, est le fruit de la longue réflexion d'un observateur rigoureux qui a réalisé un inventaire très complet des végétaux poussant dans le département. C'est en même temps une réflexion pertinente sur les rapports entre les plantes et le milieu montagnard. Avant Ramond, aucun savant n'avait eu une telle connaissance du terrain. Précurseur en écologie montagnarde, il s'adresse aux lecteurs d'aujourd'hui en décrivant des itinéraires d'herborisation. Et la façon de les mener à bien.
EDITIONS RANDONNEES PYRENEENNES, CLUB DES 602
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES découvre les Pyrénées en 1787, alors secrétaire particulier du cardinal de Rohan, il l'accompagne après l'affaire du collier de la reine dans son exil et sa retraite à Barèges, il passe l’été et l’automne dans la ville thermale. Ramond commence à explorer ce massif afin de mieux connaître la formation géologique de cette montagne, qui fait alors l’objet de controverse, savoir si elle est granitique, comme les Alpes, ou calcaire, comme les montagnes plus anciennes ?
Ramond quitte le cardinal en décembre 1788, s’installe à Paris et fait paraître en 1789 ses premières "Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des observations sur les Alpes". Il se lance également dans la politique et est élu en septembre 1791 comme député de Paris. Il défend en 1792 les prêtres réfractaires dont la déportation avait été votée. Menacé et considéré comme suspect, Louis Ramond fuit Paris en août 1792 et se réfugie dans les Pyrénées, arrêté en 1794 et accusé d’être un ennemi de la Révolution, il échappe de peu à la guillotine et se consacre alors exclusivement à l’histoire naturelle.Louis Ramond commence à enseigner en 1795, à l'Ecole centrale de Tarbes, ses cours rencontrant immédiatement un grand succès. En 1797, il peut enfin mener à bien un projet qui l’habite depuis longtemps : Le Mont-Perdu (3355 mètres). L’expédition, qui comprend une quinzaine de personnes dont Picot de Lapeyrouse et plusieurs de ses élèves, trouvera de nombreux fossiles mais n’atteint pas le sommet. Le récit de celle-ci paraît en 1797 sous le titre de " Voyage au Mont-Perdu ".
Ce n’est qu’en 1802 qu’il atteint enfin le sommet, Ramond relate cet exploit dans le "Journal de Mines" qui lui vaut une reconnaissance certaine des savants de son époque.
En 1806, il est nommé préfet du Puy-de-Dôme, poste qu'il occupera jusqu'en 1813, il revient dans les Pyrénées en 1809 et en 1810. Il effectue sa trente-cinquième ascension du Pic du Midi. Les récits de ses ascensions au Pic du Midi sont regroupés dans un manuscrit : "Pic du Midi : mes voyages".
Ramond prend sa retraite politique en 1822, en 1826, une expédition d'officiers géodésiens établit énéens. Ramond n'a atteint que le troisième sommet de la chaîne après l'Aneto et les Posets.
Il meurt à Paris le 14 mai 1827.
Parking au plus proche du Col du Tourmalet
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