29/09/2019
Trace gpx : 1073 Capet - Pène det Pouri - Pic d'Ourdégon - Soum de Moutarra - Pic de Barbe - Pic Bédéra Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Long périple sur la route de Capet pour rejoindre la base du sommet de Capet. A l’aplomb du sommet un cairn marque l’origine du sentier qu’il faut emprunter. Ce sentier est toujours tracé sur la carte IGN, par contre sur le terrain il n’existe quasiment plus, quelques traces subsistent encore au début mais elles disparaissent assez vite. Suivre le sentier puis cheminer hors sentier en rejoignant l’arête sur la gauche en gardant comme objectif un poteau jaune et noir un peu en dessous et à gauche du sommet de Capet. Ce poteau se voit de la piste bien avant d’arriver au départ du sentier. La fin de la montée demande de s’aider un peu des mains.
Du Capet suivre facilement la crête vers le nord jusqu’au col 2297 m. On est face à un ressaut assez raide. Deux possibilités pour le franchir : monter directement, traces de passages dans un terrain peu agréable mais qui reste assez facile à négocier ou contourner le ressaut par la droite en revenant dès que c’est possible sur l’arête, terrain aussi peu agréable mais plus rassurant. La montée directe a été emprunté le week end précédent. Cette fois-ci on a contourné le ressaut. Un deuxième ressaut fait suite mais plus facile. Le troisième ressaut semble plus raide, mais les difficultés peuvent être évitées en restant en contre bas. Néanmoins le rocher est bon et on peut suivre l’arête quelques pas de II. Ensuite descendre au col qui précède le quatrième ressaut en herbe et sans difficulté.
Du Pène det Pouri descendre versant nord par le cheminement cairné ramenant au Lac Bleu. Après être descendu de 130 m environ partir vers l’est longer la crête Pène det Pouri – Pic d’Ourdégon en perdant le moins d’altitude possible*. A l’approche du Pic d’Ourdégon monter sur la droite dans un passage facile qui permet de rejoindre la crête**. Poursuivre sur la crête vers le Pic d’Ourdégon par une traversée rocheuse versant Barèges. De ce pic on évite par une traversée versant sud une partie de la crête, descendre dans un entonnoir en herbe et poursuivre sur le sentier en corniche pour revenir sur la crête que l’on peut suivre sur son fil, quelques pas d’escalade (II) au début, et ensuite monter au Soum de Moutarra sans difficulté. Du Soum de Moutarra descendre vers l’est au Col de Pêcheurs et monter au Pic de Barbe. Toujours sur la crête continuer vers l’est, éviter une pointe sur son versant nord pour rejoindre le col précédant le Pic Bédéra et monter jusqu’à son sommet.
Du Pic Bédéra descendre versant sud au mieux de la pente d’herbe, longer la rive gauche du Lac de Lahude pour ensuite descendre rive gauche du Ruisseau de la Mousquère issu du lac. Après quelques minutes suivre le sentier qui s’éloigne du ruisseau vers la gauche, franchir l’arête sud du Pic Bédéra pour descendre sur la cabane d’Aoube. A la cabane repérer les traces dans l'herbe amenant au sentier rejoignant le GR 10c, le suivre sur la droite quelques minutes, puis prendre un sentier sur la gauche descendant au point de départ.
*Il était prévu qu’on suive la crête intégralement, mais la longue approche par la piste de Capet nous a retardés. La crête entre Pouri et Ourdégon est aérienne et exposée et demande donc du temps.
**Le passage par le Pic d’Ourdégon n’est pas obligatoire, en poursuivant tout droit au lieu de monter sur la droite on peut rejoindre directement la crête pour monter au Soum de Moutarra.
Départ piste de Capet 1640 m - Bifurcation 2030 m - Capet 2328 m - Col 2297 m - Point haut 2517 m - Col 2495 m - Pène det Pouri 2587 m - Pic d'Ourdégon 2436 m -
Col 2365 m - Soum de Moutarra 2452 m - Col des Pêcheurs 2354 m - Pic de Barbe 2468 m - Col 2370 m - Pic Bédéra 2513 m -
Lac de la Lahude 2150 m - Cabane d'Aoube 1900 m - Départ piste de Capet 1640 m
🕖 | : | 07h45 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞🌞🌞 |
↔ | : | 22.160 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1724 m | / | Terrain | : | Piste, sentier, hors sentier, arête |
↘ | : | 1724 m | / | Matériel | : | |
: | 7h35 | / | Equipement | : | ||
: | 3h45 | / | Difficulté | : | Pente raide, PD- / II | |
⌛ | : | 11h20 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES : VOYAGES AU MONT-PERDU
Ramond de Carbonnières est, on le sait, celui qui a "découvert" les Pyrénées lorsqu'il suivit, dans son exil provincial, le cardinal de Rohan, mis en cause dans l'affaire du "collier de la reine".
La Révolution le ramène dans les Pyrénées en 1793, et Ramond va passer près de dix ans à parcourir la région du Mont-Perdu, jusqu'à l'ascension définitive qu'ilen fait en aout 1802.
Le présent ouvrage - mémoire géologique sur le massif calcaire du Mont-Perdu et description de ses ascensions -, Berladi le qualifie, dans "Cent Ans aux Pyrénées" de « cabinet d'histoire naturelle, mais orné de fresques grandioses ; c'est le livre classique de la littérature des hautes régions ».
EDITIONS DES REGIONALISMES
LOUIS RAMOND DE CARBONNIERES découvre les Pyrénées en 1787, alors secrétaire particulier du cardinal de Rohan, il l'accompagne après l'affaire du collier de la reine dans son exil et sa retraite à Barèges, il passe l’été et l’automne dans la ville thermale. Ramond commence à explorer ce massif afin de mieux connaître la formation géologique de cette montagne, qui fait alors l’objet de controverse, savoir si elle est granitique, comme les Alpes, ou calcaire, comme les montagnes plus anciennes ?
Ramond quitte le cardinal en décembre 1788, s’installe à Paris et fait paraître en 1789 ses premières "Observations faites dans les Pyrénées, pour servir de suite à des observations sur les Alpes". Il se lance également dans la politique et est élu en septembre 1791 comme député de Paris. Il défend en 1792 les prêtres réfractaires dont la déportation avait été votée. Menacé et considéré comme suspect, Louis Ramond fuit Paris en août 1792 et se réfugie dans les Pyrénées, arrêté en 1794 et accusé d’être un ennemi de la Révolution, il échappe de peu à la guillotine et se consacre alors exclusivement à l’histoire naturelle.Louis Ramond commence à enseigner en 1795, à l'Ecole centrale de Tarbes, ses cours rencontrant immédiatement un grand succès. En 1797, il peut enfin mener à bien un projet qui l’habite depuis longtemps : Le Mont-Perdu (3355 mètres). L’expédition, qui comprend une quinzaine de personnes dont Picot de Lapeyrouse et plusieurs de ses élèves, trouvera de nombreux fossiles mais n’atteint pas le sommet. Le récit de celle-ci paraît en 1797 sous le titre de " Voyage au Mont-Perdu ".
Ce n’est qu’en 1802 qu’il atteint enfin le sommet, Ramond relate cet exploit dans le "Journal de Mines" qui lui vaut une reconnaissance certaine des savants de son époque.
En 1806, il est nommé préfet du Puy-de-Dôme, poste qu'il occupera jusqu'en 1813, il revient dans les Pyrénées en 1809 et en 1810. Il effectue sa trente-cinquième ascension du Pic du Midi. Les récits de ses ascensions au Pic du Midi sont regroupés dans un manuscrit : "Pic du Midi : mes voyages".
Ramond prend sa retraite politique en 1822, en 1826, une expédition d'officiers géodésiens établit énéens. Ramond n'a atteint que le troisième sommet de la chaîne après l'Aneto et les Posets.
Il meurt à Paris le 14 mai 1827.
Parking sur la route du Col du Col du Tourmalet versant Barèges, à l'embranchement de la route de Capet, entre Tournaboup et Super Barèges
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