09/09/2016
Trace gpx : 873 Pène det Pouri - Pic d'Ourdégon - Pic Bédéra Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Dans le virage, ne pas descendre vers la cabane mais prendre le chemin qui part horizontalement dans un premier temps. Peu de temps après le départ on croise le GR 10C, le laisser et continuer sur le même chemin qui monte progressivement en contournant La Bonida. Après une heure de marche environ laisser sur la droite le chemin montant au col de La Bonida pour continuer vers le Col d’Aoube que l’on aperçoit au fond du vallon sur la gauche, sur la droite il y a le Col d’Oncet. Après avoir passé le Lac d’Aouda, plus ou moins asséché, il reste une vingtaine de minutes pour atteindre le Col d’Aoube. De ce col commencer à descendre vers le Lac Bleu que l’on aperçoit du col. Au bout de trente minutes on peut voir une cabane en contre bas sur la gauche peu avant le Lac Vert. Descendre vers cette cabane en traversant le ruisseau qui alimente le Lac Vert et poursuivre quelques minutes en direction du Lac Bleu sans descendre vers celui-ci et dès que possible obliquer vers le sud-ouest pour remonter le premier vallon, à l’altitude de 2097 mètres on passe à un petit lac, cheminer au plus facile toujours vers le sud-ouest jusqu’à l’altitude de 2250 m et partir à l’ouest pour remonter au mieux un ressaut où l’on rejoint la crête qui borde le côté droit du vallon, un peu au sud du point 2389 m. Reprendre le cheminement vers le sud-ouest et rejoindre la crête un peu à l’est du Pène det Pouri. Suivre cette crête où il est nécessaire de s’aider quelque peu des mains.
Initialement j’avais prévu de suivre la crête du Pène det Pouri jusqu’au Pic Bédéra, la première partie entre le Pène det Pouri et le Pic d’Ourdégon comporte un ressaut pour accéder au point 2496 m que je n’ai pas voulu aborder tout seul et sans matériel. Donc j’ai repris le chemin de monter dans un premier temps et ensuite j’ai suivi sans trop perdre d’altitude une parallèle à la crête sur le versant nord de celle-ci jusqu’à trouver entre le pointe 2496 m et le Pic d’Ourdégon un passage facile pour remonter sur la crête. Petit détour à la pointe 2496 m avant d’aller au Pic d’Ourdégon par une traversée rocheuse versant Barèges. De ce pic on évite par une traversée versant sud une partie de la crête, descendre dans un entonnoir en herbe et poursuivre sur le chemin en face pour revenir sur la crête que l’on peut suivre sur son fil, quelques pas d’escalade (II) au début, et ensuite monter au Soum de Moutarra sans difficulté.
Du Soum de Moutarra descendre vers l’est au Col de Pêcheurs et monter au Pic de Barbe. Toujours sur la crête continuer vers l’est, éviter une pointe sur son versant nord pour rejoindre le col précédant le Pic Bédéra et monter jusqu’à son sommet.
Du Pic Bédéra il doit être possible de revenir au Col d’Aoube de manière plus directe mais le brouillard m’a obligé à opter pour une solution plus longue mais plus sage. Revenir au dernier col et prendre le vallon sur la droite, chemin cairné, dès qu’il est possible de la faire bifurquer sur la droite pour revenir sur le chemin reliant le Col d’Aoube au Lac Bleu. Il reste à remonter au Col d’Aoube et à rejoindre le parking.
Parking Cabane de Toue 1944 m - Col d'Aoube 2369 m - Cabane Lac Vert 2030 m - Pène det Pouri 2587 m - Point bas 2300 m - Sommet 2496 m - Pic d'Ourdégon 2436 m -
Col 2360 m - Soum de Moutarra 2452 m - Col des Pêcheurs 2354 m - Pic de Barbe 2468 m - Col 2370 m - Pic Bédéra 2513 m -
Col 2370 m - Point bas 2210 m - Col d'Aoube 2369 m - Parking Cabane de Toue 1944 m
🕖 | : | 07h30 | / | Météo | : | 🌞🌞⛅⛅ ☁ |
↔ | : | 25.030 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1845 m | / | Terrain | : | Sentiers balisés, hors sentier, crête |
↘ | : | 1855 m | / | Matériel | : | |
: | 8h16 | / | Equipement | : | ||
: | 2h57 | / | Difficulté | : | F / II, Pentes raides | |
⌛ | : | 11h13 | / | Topo | : | Carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES La Bonida Pic de Merlheu Pic du Midi de Bigorre Pic Costallat
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
JEAN-FRANCOIS MASSIE : LE GENERAL DE CHARLES DE NANSOUTY CREATEUR DE L'OBSERVATOIRE DU PIC DU MIDI DE BIGORRE
Charles de Nansouty, né le 20 février 1815 à Dijon, est le fils de Pierre Champion de Nansouty et d’Alix Dubois d’Aizy. La famille Champion, d’origine avallonnaise, avait acquis par mariage en 1713 la seigneurie de Nan-sous-Thil et les descendants prirent le nom de Champion de Nansouty. Après la Révolution, elle s’installa à l’Hôtel Chartraire de Montigny, rue Vannerie. Son père, maître de forges, ayant fait de mauvaises affaires sous la Monarchie de Juillet, Charles doit s’engager dans l’armée et à l’âge de 22 ans, il est simple cuirassier au 12e régiment d’artillerie de Besançon. Maréchal des logis en 1839, sous-lieutenant en 1841, capitaine en 1847, il devient chef d’escadron en 1853. Il fait campagne en Algérie, passe de l’artillerie à la cavalerie et se consacre à l’organisation du corps des spahis algériens. Lorsqu’il est colonel en garnison à Alger, il a vent d’un projet d’observatoire au Pic du Midi et il accepte de faire partie de la future commission. Il achète vers 1860 une maison à Bagnères-de-Bigorre mais la guerre de 1870 entrave les projets de création de l’observatoire.
À Sedan, il dégage ses troupes en se retirant au moment de la capitulation, ce qui avait permis à celles-ci de rejoindre l’armée de Loire. En 1871, commandant militaire à Toulouse, il ne s’oppose pas fermement à une tentative de Commune qui a avorté ; disgrâcié, mis en retraite d’emploi avec abaissement de grade, il quitte l’armée et se retire dans les Pyrénées. Il fouille aux environs de Lourdes des tumulus et se plonge dans l’étude des mollusques découverts sur les pierres des murs. Il devient un spécialiste de la conchyllologie. Il fait partie de la Société scientifique Ramond en tant que Président de la commission de l’Observatoire .
En 1872, une station provisoire de météorologie est construite à Sencours ; elle sera mise en service le 1er août 1873. Le 1er août 1874, Nansouty s’installe à l’hôtellerie du col à 2 378 m d’altitude avec un matériel de météorologiste. Il y vit en ermite, étudie les phénomènes physiques mais aussi la faune, la flore, la minéralogie. Après diverses péripéties, les premiers plans de l’observatoire sont dressés et la réalisation commence le 22 mai 1878. Le gros œuvre est achevé le 30 juillet 1880, l’aménagement définitif le 1er octobre de l’année suivante.
Le 7 septembre 1882, l’Observatoire est remis à l’État, Nansouty nommé directeur honoraire, le directeur étant Célestin-Xavier Vaussenat. Il se retire en 1885 à Dax où il mourra le 11 mars 1895.
EDITIONS AMIS DU MUSÉE PYRÉNÉEN
JEAN-FRANCOIS MASSIE auteur de nombreuses études sur l'histoire et la géographie des Pyrénées
Virage de Toue parking des deux côtés de la route, situé à moins de deux kilomètres du Col du Tourmalet sur le versant Barèges
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