20/04/2019
Trace gpx : 1025 Mendimotcha - Adarza - Munhoa
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De l’abreuvoir en bordure de route au niveau d’Anchaldeko Borda, descendre par la route en coupant les premiers lacets pour rejoindre dans le fond du vallon le pont traversant Oholbideka Erreka, 298 m. Poursuivre par la route sur 2.5 kilomètres environ, aux granges de Mendiburua, 530 m, tourner à droite sur une piste permettant de monter sur la crête, suivre la clôture vers le sommet de Mataria. Continuer en concervant le fil de la crête jusqu’à Madariako Lepoa, prendre la piste, un peu au-dessus des bergeries, la suivre jusqu’au large col, (940 m, enclos) au pied de Mendimotcha, monter au mieux, droit vers le sommet, raide, vers 1090 m appuyer à droite vers la clôture matérialisant la frontière et la borne 178, continuer la montée, au sommet de Mendimotcha on trouve la borne 177. Obliquer au nord vers le sommet d’Adarza.
Continuer sur la crête vers le nord-est par les sommets de d’Arrolakoharria et Urdiakoharria, le Col d’Urdanzia et Munhoa. Descendre la crête sud-est jusqu’à Anchaldeko Borda.
Anchaldeko Borda 700 m - Bidondoa 400 m - Oholbideko Erreka 298 m - Mendiburua 540 m - Mataria 812 m - Col 746 m - Ahismeaka 773 m - Akorraïneko Lepoa 732 m - Elurmeaka 870 m - Madariako Lepoa 855 m -
Medimotcha 1224 m - Adarza 1250 m - Col 1030 m - Pic d'Arrolakoharria 1060 m - Urdiako Lepoa 925 m - Urdiakoharria 996 m - Col d'Urdanzia 870 m -
Munhoa 1021 m - Béharria 880 m - Anchaldeko Borda 700 m
🕖 | : | 07h20 | / | Météo | : | 🌞⛅⛅⛅⛅ |
↔ | : | 19.180 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1400 m | / | Terrain | : | Sentier, hors sentier, crête |
↘ | : | 1400 m | / | Matériel | : | |
: | 5h10 | / | Equipement | : | ||
: | 2h00 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 7h10 | / | Topo | : | Carte IGN, Internet |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
HENRY RUSSELL : 16 000 LIEUES A TRAVERS L'ASIE ET L'OCEANIE TOME 1 SIBERIE - MONGOLIES - CHINE - AUSTRALIE
Le jeune Russell qui n'est pas encore le célèbre pyrénéiste part de Bagnères-de-Bigorre pour un voyage qui va durer trois ans, de 1858 à 1861 : Saint-Pétersbourg, la Sibérie, le désert de Gobi, la Mongolie, Pékin, Shang-Haï, Hong-Kong, Macao, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, Ceylan, les Indes jusqu'au pied de l'Himalaya, voilà, à grands traits, le périple que va mener Henry Russell à travers l'Asie et l'Océanie. Tout cela, bien évidemment ponctué d'aventures aussi variées que les contrées visitées, et, déjà, de quelques ascensions qui préfigurent le futur "montagnard" des Pyrénées que deviendra Russell à son retour. Un ouvrage qui connaîtra un succès certain lors de sa parution, et dont Jules Verne s'inspirera abondamment pour écrire les aventures de Michel Strogoff. La dernière édition de l'ouvrage date de 1866, et Russell en fit également paraître un abrégé qui sera d'ailleurs inclus dans la partie "varia" des Souvenirs d'un montagnard de 1908. Il était temps, enfin, de faire redécouvrir, dans sa version longue et intégrale, cette fabuleuse équipée de 16.000 lieues...
EDITIONS DES REGIONALISMES
HENRY RUSSELL 16 000 LIEUES A TRAVERS L'ASIE ET L'OCEANIE TOME 2 NOUVELLE ZELANDE - INDES - HIMALAYA
HENRY RUSSELL KILLOUGH naît en 1834 à Toulouse. Son père est issu d'une vieille famille Irlandaise au Catholicisme rigoureux; sa mère est française. C'est elle qui le met pour la première fois en contact avec la montagne au cours de petites randonnées.
A l'âge de 23 ans, il entreprend son premier voyage lointain, qui le conduit jusqu'en Amérique du nord. De retour à Pau, il se lance à la conquête des Pyrénées.
L'été 1858, il se trouve à Barèges et découvre véritablement la montagne: il ascensionne le Néouvielle, l'Ardiden et trois fois le Mont Perdu, dont une fois seul à partir de Luz.
En août 1858 , à Gavarnie, il manque de mourir de froid, de faim et de fatigue: perdu dans la tempête sur les gradins du cirque, il erre une nuit durant au bord des précipices.
En 1859, il s'engage dans la marine, et part pour son second voyage lointain qui durera trois ans.
Retour dans les Pyrénées en 1861. Seul, ou avec ses guides il effectue d'innombrables ascensions, réalisant une trentaine de premières. Il vit d'une fortune personnelle et des rentes de ses placements bancaires. Durant l'hiver il se plie aux contraintes de la vie mondaine de la haute société Paloise, mais dès les premiers jours de l'été, il repart vers les sommets.
Son destin est lié au Vignemale où il monte pour la première fois le 14 septembre 1861 avec le guide Laurent Passet.
Le 19 août 1864, à l'hôtel des voyageurs de Gavarnie, il fonde avec Maxwell Lyte, Charles Packe et Emilien Frossard la première société de montagnards: la société Ramond. Sept ans après en 1868, il monte au Vignemale pour la seconde fois avec Hippolyte Passet. Pour sa troisième ascension, il effectue la première hivernale le 11 février 1869 avec Hippolyte et Henri Passet. C'est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.
Il veut passer des nuits en montagne. Le 26 août 1880 il passe une nuit à la belle étoile au sommet de la Pique Longue. Il envisage alors l'emménagement des grottes, car toute autre construction ne pourrait être qu'inesthétique et impromptue dans un tel lieu, pense-t-il. Il fait creuser sept grottes. Le travail s'étale de 1881 à 1893. Le 01 août 1882 la première grotte est achevée; c'est la villa Russell située à 3205m d'altitude au col de Cerbillonna (3 m de long, 2.5 m de large et 2 m de Haut.) Russell habite sa grotte pendant trois jours. En 1885, il fait creuser la seconde grotte (celle des guides) puis en 1886 la troisième; celle des dames.
Le 05 décembre 1888, il demande au préfet des Hautes-Pyrénées, de lui accorder la concession du Vignemale (200 ha entre 2300 et 3300m). La location annuelle est fixée à 1 franc sur 99 ans et débute en janvier 1989. Il fera ériger au sommet une tour de pierres de trois mètres de haut pour lui faire dépasser symboliquement la barre des 3.300 mètres. Certains étés, le glacier recouvrant ses grottes, trois autres seront creusées 800 m plus bas à la base du glacier (2400m): les grottes Bellevue. Il y organise des réceptions somptueuses et légendaires. Puis en 1893, 18 m en dessous du sommet, sa dernière grotte voit le jour: la grotte Paradis.
Il montera pour la trente-troisième et dernière fois au sommet de son cher Vignemale le 08 août 1904.
Il meurt à Biarritz en 1909.
Sur la D933 reliant Saint-Jean-Pied-de-Port à Arnéguy, à environ 1.5 kilomètre avant les premières ventas prendre sur la droite la route permettant de rejoindre Saint-Etienne-de-Baïgorry
par le Col d'Urdanzia et le Col d'Aharza, monter jusqu'à Anchaldeko Borda, 680 m. Beau point de vue.
On peut aussi prendre comme point de départ le fond du vallon en allant se garer à proximité du pont traversant Oholbideka Erreka.
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