15/08/2017
Trace gpx : 914 Cime dels Cums Clic droit et "Enregistrer le lien sous ..."
CAPTURES SUR CARTE IGN ET SUR GOOGLE EARTH
Du Col de Jou il est possible de continuer par la piste jusqu’au parking du Randé. La circulation sur cette piste est réglementée, annoncée en mauvais état. Aller jusqu’au parking du Randé fait gagner 400 mètres d’altitude.
Pour cette randonnée du Col de Jou ou du parking du Randé rejoindre par le GR10 le Refuge de Mariailles. Du refuge, prendre la direction du Pla Guillem par une piste carrossable. Un premier tronçon mène à la Collade de la Roquette. De ce col, continuer vers le sud est par le deuxième tronçon de piste jusqu’au Pla Guillem, vaste plateau bordé à son extrémité sud par une ligne de crête reliant le Roc Colom au Puig del Roc Nègre. On peut aller jusqu’à la Cime des Cums, sommet assez peu individualisé. Du Pla Guillem revenir vers le nord en passant par un orri et le refuge de Pla Guillem (non gardé). Poursuivre vers le nord par la crête pour monter au Pic de la Roquette. En descendre au mieux versant ouest pour rejoindre le chemin venant du refuge pour revenir à la Collade de la Roquette. Poursuivre vers le nord, en quelques minutes on parvient au Pic de Dona-Pa. De ce sommet, continuer vers le nord en suivant en permanence une clôture un chemin assez correct mène jusqu’à Mattes Rouges d’où il faut prendre la piste sur la droite, vers le Refuge de Mariailles sur 300 mètres environ et prendre le premier chemin sur la gauche pour descendre sur le parking du Randé (panneau jaune). En 30 minutes on rejoint le Col de Jou.
Col de Jou 1125 m - Col de Créu 1230 m - Col du Cheval Mort 1454 m - Parking Mariailles 1718 m - Collade de la Roquette 2083 m - Pla Guillem 2285 m - Cime des Cums 2301 m - Refuge de Pla Guillem 2265 m - Pic de la Roquette 2273 m - Collade de la Roquette 2083 m - Pic de Dona-Pa 2113 m - Serra del Sola Gros 2004 m - Mattes Rouges 1745 m - Col du Cheval Mort 1454 m - Col de Jou 1125 m
🕖 | : | 08h00 | / | Météo | : | 🌞🌞🌞⛅⛅ |
↔ | : | 21.320 km | / | Intérêt | : | ❤ ❤ ❤ |
↗ | : | 1345 m | / | Terrain | : | Piste, sentier, hors sentier |
↘ | : | 1345 m | / | Matériel | : | |
: | 5h38 | / | Equipement | : | ||
: | 1h36 | / | Difficulté | : | Sans | |
⌛ | : | 7h14 | / | Topo | : | Internet, carte IGN, Google Earth |
PHOTOS DE LA SORTIE CARTE IGN CARTE ROUTIERE
AUTRES PARCOURS PROCHES Canigou depuis le Col de Jou Cime des Cums - Pic des Sept Hommes - Puig Roja Pic du Canigou en 2 jours
Pic du Canigou - Puig Sec - Puig dels Tes Vents - Puig Roja
UN PEU DE CULTURE PYRENEENNE
HENRY RUSSELL : LES GRANDES ASCENSIONS DES PYRENEES
Un guide clair, pratique, et très condensé de toute la chaîne des Pyrénées, destiné surtout aux grands marcheurs, voilà ce que j'ai voulu faire : guider plutôt que décrire, en tâchant d'être moins aride et moins froid que les montagnes dont je parle, tel a été mon but... précisait dans la préface, en 1866, le comte Henry Russell-Killough.
Si Russell et ses "Souvenirs d'un Montagnard" ne sont plus à présenter, son guide des Grandes ascensions des Pyrénées restait un ouvrage rare et peu connu, sinon des bibliophiles. Reste à emboîter le pas de Russell, près de cent cinquante ans plus tard, grâce à un des tous premiers véritables topo-guides de l'histoire des Pyrénées.
EDITIONS DES REGIONALISMES
HENRY RUSSELL naît en 1834 à Toulouse. Son père est issu d'une vieille famille Irlandaise au Catholicisme rigoureux; sa mère est française. C'est elle qui le met pour la première fois en contact avec la montagne au cours de petites randonnées.
A l'âge de 23 ans, il entreprend son premier voyage lointain, qui le conduit jusqu'en Amérique du nord. De retour à Pau, il se lance à la conquête des Pyrénées.
L'été 1858, il se trouve à Barèges et découvre véritablement la montagne: il ascensionne le Néouvielle, l'Ardiden et trois fois le Mont Perdu, dont une fois seul à partir de Luz. En août 1858 , à Gavarnie, il manque de mourir de froid, de faim et de fatigue: perdu dans la tempête sur les gradins du cirque, il erre une nuit durant au bord des précipices. En 1859, il s'engage dans la marine, et part pour son second voyage lointain qui durera trois ans.
Retour dans les Pyrénées en 1861. Seul, ou avec ses guides il effectue d'innombrables ascensions, réalisant une trentaine de premières. Il vit d'une fortune personnelle et des rentes de ses placements bancaires. Durant l'hiver il se plie aux contraintes de la vie mondaine de la haute société Paloise, mais dès les premiers jours de l'été, il repart vers les sommets. Son destin est lié au Vignemale où il monte pour la première fois le 14 septembre 1861 avec le guide Laurent Passet. Le 19 août 1864, à l'hôtel des voyageurs de Gavarnie, il fonde avec Maxwell Lyte, Charles Packe et Emilien Frossard la première société de montagnards: la société Ramond. Sept ans après en 1868, il monte au Vignemale pour la seconde fois avec Hippolyte Passet. Pour sa troisième ascension, il effectue la première hivernale le 11 février 1869 avec Hippolyte et Henri Passet. C'est la première grande ascension hivernale effectuée en Europe.
Il veut passer des nuits en montagne. Le 26 août 1880 il passe une nuit à la belle étoile au sommet de la Pique Longue. Il envisage alors l'emménagement des grottes, car toute autre construction ne pourrait être qu'inesthétique et impromptue dans un tel lieu, pense-t-il. Il fait creuser sept grottes. Le travail s'étale de 1881 à 1893. Le 01 août 1882 la première grotte est achevée; c'est la villa Russell située à 3205m d'altitude au col de Cerbillonna (3 m de long, 2.5 m de large et 2 m de Haut.) Russell habite sa grotte pendant trois jours. En 1885, il fait creuser la seconde grotte (celle des guides) puis en 1886 la troisième; celle des dames.
Le 05 décembre 1888, il demande au préfet des Hautes-Pyrénées, de lui accorder la concession du Vignemale (200 ha entre 2300 et 3300m). La location annuelle est fixée à 1 franc sur 99 ans et débute en janvier 1989. Il fera ériger au sommet une tour de pierres de trois mètres de haut pour lui faire dépasser symboliquement la barre des 3.300 mètres. Certains étés, le glacier recouvrant ses grottes, trois autres seront creusées 800 m plus bas à la base du glacier (2400m): les grottes Bellevue. Il y organise des réceptions somptueuses et légendaires. Puis en 1893, 18 m en dessous du sommet, sa dernière grotte voit le jour: la grotte Paradis.
Il montera pour la trente-troisième et dernière fois au sommet de son cher Vignemale le 08 août 1904.
Il meurt à Biarritz en 1909.
Sur la N116, à Villefranche de Conflent prendre la D116 et la suivre jusqu'au Col de Jou et ensuite la piste carrossable jusqu'au parking du Randé
Cette page est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International License 2017 Michel Cassou